C’est également une occasion pour les enseignants, étudiants de cette université et de la presse de découvrir certains aspects des relations entre les deux pays qui remontent à 1958. « Le Japon est parmi les premiers pays au monde qui ont reconnu l’indépendance de l’Algérie », souligne l’Ambassadeur, en poste depuis 2 ans en Algérie, pour résumer les liens entre Alger et Tokyo. Selon Massaya Fujiwara, « les relations politiques entre l’Algérie et le Japon sont fortes et les relations économiques sont bonnes».
Partant de ce constant, Reporters a posé la question sur la position du gouvernement japonais sur le traitement des otages sur le site gazier de Tiguentourine quand il a été ciblé par les groupe terroriste en janvier 2013.
Pour rappel, le gouvernement japonais avait critiqué Alger sur la manier avec laquelle les autorités algériennes avaient neutralisé les terroristes qui a occasion la mort de l0 ressortissants japonais sur le site de Tiguentourine.
« Notre gouvernement et le peuple japonais n’avait pas bien compris cette attaque, nous avons tout de même perdu 10 concitoyens de la société pétrolière japonaise JCC », résume l’Ambassadeur, précisant que « la crise née de cette événement malheureux a produit l’effet inverse sur les relations et les échanges économiques, politiques et sécuritaires entre l’Algérie et le Japon ».
Juste après l’attaque du site, « l’Algérie était déconseillée aux ressortissants japonais, avant de tempérer de revoir décision, destination est devenu normal puisque tous les gens qui travaillaient ici sont revenus », précise l’Ambassadeur, soulignant que « les relations politiques, économiques, touristiques sont devenus plus solide après la crise qui a entaché durant une courte période les liens entre les deux gouvernements.»
D’ailleurs, l’Ambassadeur a fait une annonce de taille. « La société japonaise de pétrole JJC s’est vu confier par la Sonatarch un gros marché, 3 au total, pour 2 milliards dollars », révèle le diplomate, Massaya Fujiwara, décidé à s’investir dans la diplomatie économique pour ramener dans son sillage « le maximum d’entreprises » nipponnes sur le sol algérien. Sur le marché reporté par la JJC, Massaya Fujiwara, en donnant quelques détails, déclare que « le projet concerne la rénovation des installations pétrolières et gazières de Hassi Messaoud et Hassi R’mel pour enfoncer les capacités de productions des 02 sites». Ce n’est pas tout. L’hôte de l’université fait une seconde annonce de taille. Elle s’agit des investissements en Algérie de 02 entreprises japonaises dont une dans le domaine de l’industrie automobile et dans la production des camions. Il ne donnera plus d’explications.
« Nous sommes en négociations avec les autorités algériennes pour la réalisation d’une (01) usine pour produire des voitures de marque japonaise et une (01) autre pour produire des camions, nous attendons les autorisations de construction des usines », se contente-t-il d’annoncer sans citer de marques ni de délais, précisant que « les négociations sont toujours en cours avec la partie algérienne.»
Abordant le volet des entreprises nipponnes installées en Algérie, le représentant du gouvernement japonais annonce l’implantation d’une vingtaine de sociétés de son pays. Elles activent, d’après lui, dans le secteur de l’électronique, l’automobile, du commerce, automobile, du pétrolier etc.
Par ailleurs, il faut s’attendre sur les performances économique réalisé par le Japon à l’heure où la récession et la crise économique a touché l’ensemble des pays de globe notamment les pays les plus puissants durant ces dernières années. L’Empire du Soleil a enregistré un PIB 537 milliards en yens en 2016. Soit 9% de progression du PIB réalisé en 2012 estimé à 495 milliards de yens. Le Japon estime selon les chiffres donnés par l’Ambassadeur à capter 40 millions de touristes en 2020 et 60 millions en 2030. Sur ce point, il a indiqué que l’obtention du visa pour visiter le Japon est facile notamment les algériens qui veulent visiter ce pays. « Les algériens, les étudiants qui sont de plus en plus nombre à visiter et étudier au Japon, plus de 80 étudiants poursuivent leurs études dans notre pays avec l’aide du gouvernement japonais qui leur a octroyés des bourses d’études, on compte plus 800 stagiaires ayant bénéficié de stages et autres formations », chiffre l’Ambassadeur Massaya Fujiwara, avec fierté.