Un parterre de ministres, de hauts responsables, de représentants d’institutions continentales et internationales, des experts et des acteurs, venus de 70 pays dont 45 du continent africain, ont participé, aujourd’hui, mardi 13 novembre, aux travaux du premier Forum africain de la sécurité routière, portant le thème « Sécurité routière en Afrique, facteur de développement durable », ont rapporté des médias locaux.
Initié par le ministère de l’Equipement et du Transport, le Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC) et le Programme de politiques de transport en Afrique (SSATP), ce Forum se veut une plateforme d’échange des expertises et des bonnes pratiques dans ce domaine.
Plusieurs thématiques meubleront les travaux de cette rencontre. Il s’agit du management stratégique et institutionnel de la sécurité routière, du financement des programmes, le pilotage des stratégies, l’intégration de nouvelles technologies, le renforcement des capacités, l’intégration de la sécurité routière dans le management des entreprises, les études et recherches, ainsi que l’ouverture sur les composantes de la société civile.
Ce Forum, le premier du genre en Afrique, a également pour objectifs de promouvoir la coopération entre les Etats africains dans le domaine de la sécurité routière, développer les échanges et les relations entre les opérateurs économiques du Continent en la matière, inciter aux investissements dans les différents secteurs liés à la sécurité routière, favoriser l’intégration des nouvelles technologies dans la gestion et le management dans ce domaine.
Dans ce cadre, une grande exposition sera organisée pour servir de relais aux panels et pour permettre aux acteurs concernés des pays africains de se faire connaître et faire des rencontres “B to B” afin de nouer des relations à même de promouvoir leurs métiers dans le domaine de la sécurité routière.
Selon le CNPAC, l’organisation de ce Forum continental à Marrakech est une suite logique et une capitalisation sur les travaux de la COP22 et de sa déclaration pour l’action en faveur du climat et du développement durable.