TotalEnergies a assuré mercredi 24 août poursuivre son engagement dans le projet de construction d’un complexe pétrochimique à Arzew, en Algérie, démentant des informations de presse selon lesquelles il avait décidé de s’en retirer.
Le site d’informations Africa Intelligence a rapporté lundi 23 août que TotalEnergies avait « brutalement décidé de se désengager » de la construction de l’usine pétrochimique d’Arzew en raison notamment de son « manque de rentabilité » et de la « lenteur » du gouvernement algérien. « L’information relayée par l’article d’Africa Intelligence est fausse », a tenu à démentir un porte-parole du groupe pétrolier français auptès de Reuters ce 24 août.
Cet article a été publié alors que le président français Emmanuel Macron est attendu à Alger en fin de semaine pour relancer les relations entre les deux pays et renforcer la coopération en matière énergétique.
TotalEnergies avait signé en 2018 un accord avec le groupe pétrolier et pétrochimique algérien Sonatrach pour développer un projet pétrochimique à Arzew, près d’Oran, dans l’ouest de l’Algérie, en vue de produire du propylène et de polypropylène.