J’ai reçu ce matin le chef du gouvernement tunisien, Youssef CHAHED, c’était son premier voyage avec des membres de son gouvernement ici en France, premier voyage en Europe et je l’ai assuré du soutien le plus total venant de la France.
Parce que dans le contexte que nous connaissons la France est là et avec la Tunisie. Elle a toujours été là. Là quand il a fallu appuyer le processus politique qui a été exemplaire et qui a fait que la Tunisie a pu faire sa révolution, sa transition, ses élections et installer ses institutions devenant une référence pour le monde, au point où le prix Nobel a été attribué à ce fameux Quartette qui a été regardé comme un symbole.
La France est là et a toujours été là pour appuyer les efforts de la démocratie tunisienne pour son développement. C’est pour la Tunisie que nous avions dégagé, j’en avais fait moi-même l’annonce, un plan exceptionnel de l’Agence française de développement faisant en sorte de pouvoir déployer maintenant ses ressources pour des projets très concrets en Tunisie.
La France est là parce que c’est le premier partenaire de la Tunisie, premier investisseur, premier donateur et nous pensons que la Tunisie est un pays qui recèle des atouts considérables et qui doit donc être accompagnée par nos entreprises et c’est le sens d’ailleurs des contacts qui ont été pris par le chef du gouvernement avec les entreprises françaises et nous les encourageons à investir en Tunisie.
La France est là parce que c’est le premier partenaire de la Tunisie, premier investisseur, premier donateur
Nous avons aussi une attention particulière parce que la France est là aussi pour la sécurité, par rapport hélas aux épreuves que la Tunisie et la France ont pu traverser avec les actes terroristes qui ont ensanglanté nos pays respectifs et avec la situation dans la région, ce qui se produit en Libye et qui exige que nous puissions trouver des solutions pour ce pays voisin de la Tunisie. Nous agissons pour soutenir le Premier ministre SARRAJ et faire en sorte qu’il puisse y avoir une unité et la fin de ces conflits, parce que la lutte contre le terrorisme est une dimension de notre relation. La France appuie, forme, équipe quand elle est sollicitée par la Tunisie pour faire face – avec de plus en plus d’efficacité – au terrorisme.
Enfin la France est là et sera là pour ce grand événement qui va être Tunisia 2020, parce que c’est là que les investisseurs venant du monde entier vont montrer que la Tunisie avance, que la Tunisie est non seulement un espace où la liberté règne, où des réformes ont été accomplies, où le tourisme reprend, mais la Tunisie a des capacités considérables de croissance et de développement.
Voilà ce que je voulais dire, il y a des incertitudes, il y a une situation qui vient de se produire aux Etats-Unis, la France est là, elle joue son rôle, pleinement son rôle et elle assumera partout ses responsabilités. Nous le montrons aussi à l’égard de la Tunisie comme nous le montrons à l’égard des situations où il peut y avoir des risques majeurs pour la paix.
Mais la France est là également pour agir sur le plan du développement et ce que nous faisons pour la Tunisie en est un exemple. Ce que nous allons engager en Afrique y compris avec la COP22 à Marrakech en sera une nouvelle démonstration.
La France est là aussi pour appuyer tous les efforts pour la sécurité et la lutte contre le terrorisme. Enfin la France est là pour défendre les valeurs, les principes, les idéaux et notamment ceux de la démocratie et nous l’avons une fois encore démontré pour agir avec la Tunisie.
Voilà pourquoi dans un contexte où beaucoup s’interrogent, il y a une certitude, c’est que la France est là et joue son rôle. Merci.