Yassine Ibrahim : Le parti ne souhaitait pas la crise que traverse le mouvement de Nidaa Tounes
Le président du parti « Afeq Tounes » et ministre du développement, de l’investissement et de la coopération internationale, Yassine Ibrahim, a souligné, samedi, à Oued Ellil, que son parti « ne souhaitait pas la crise que traverse le mouvement de Nidaa Tounes, laquelle a affecté négativement la stabilité politique alors que la Tunisie fait face actuellement à de grands défis sécuritaires ».
Présidant les travaux du conseil régional du parti dans le gouvernorat de La Manouba, Ibrahim a indiqué que « la crise du Nidaa n’est pas dans l’intérêt du pays et que son parti n’a pas cherché à attirer les adhérents démissionnaires du Nidaa qui ont voulu adhérer au parti de leur propre gré ».
« L’opportunité offerte au parti Afeq est très importante en tant que parti centriste, modéré et proche des tunisiens, à travers une vision sociétale le distinguant des autres partis », a-t-il précisé.
Il a ajouté que les élections municipales constitueront « une échéance importante et un moyen efficace pour mettre en valeur les approches et plans du parti et son aptitude à gérer les affaires locales et les problèmes des citoyens de près ».
Ibrahim a fait remarquer que l’action locale est la base du développement et que « plusieurs partis ont payé le prix de leur éloignement du citoyen qui a désespéré de la politique et des politiciens, causant ainsi une fracture entre les deux entités ».
Il a appelé, à cet effet, les militants du parti dans cette région à s’apprêter aux élections municipales, dès les inscriptions sur les listes électorales, à travers la sensibilisation du citoyen à l’importance de son rôle dans l’essor socio-économique en tant que partenaire actif dans le développement.
Lors de ce conseil régional, annonce a été faîte de la création d’un bureau régional à la Manouba et de cinq bureaux locaux à la Manouba, Oued Ellil, Tebourba, Douar Hicher et Den Den. Ont pris part à cette rencontre le coordinateur régional du parti, Adnen Farhat et la députée, Rim Mahjoub et un nombre de cadres du parti.