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Economie mondiale: les observateurs tablent sur une croissance de 3,5% en 2019 et 3,6% en 2020

Bien que la croissance mondiale en 2018 soit restée proche des sommets atteints après la crise, l'expansion mondiale s'affaiblit, et à un rythme un peu plus rapide que prévu. Cette mise à jour des Perspectives de l'économie mondiale table sur une croissance mondiale de 3,5% en 2019 et de 3,6% en 2020, soit respectivement 0,2 et 0,1 point de pourcentage au-dessous des projections d'octobre dernier.

Perspectives pour l’économie au Moyen-Orient et Afrique du Nord en 2019 – Le ciel s’assombrit

Selon les estimations, la croissance dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord s’est améliorée en 2018, pour atteindre un taux de 1,7 %, grâce à l’accélération de l’activité à la fois dans les pays exportateurs et importateurs de pétrole.

Économie mondiale: le moral des investisseurs au beau fixe

D’après l’évolution récente des marchés financiers, les investisseurs ont de nouveau le moral. Sur le plan économique (croissance, perspectives de politique monétaire), on note toutefois peu de changements. L’euro a bénéficié de cet environnement où les investisseurs sont enclins à prendre plus de risque. Il s’est renforcé face au dollar en dépit d’un élargissement du différentiel de taux d’intérêt.

La Banque d’Angleterre : Attentive mais confiante

Depuis le référendum sur le Brexit, l’économie britannique se porte plutôt bien et la marge d’utilisation des capacités de production est réduite d’après la Banque d’Angleterre. Augmenter progressivement le taux directeur permettrait de rapprocher l’inflation de l’objectif fixé. Néanmoins, le Comité de politique monétaire a décidé la semaine dernière de laisser le taux inchangé malgré sa confiance dans les perspectives de croissance. Cela reflète la prudence de la Banque d’Angleterre. Après tout, le Brexit reste une source d’incertitude.

Tunisie  : L’entreprise publique, Enjeux et perspectives

Les entreprises publiques jouent un rôle déterminant dans le paysage socio-économique de la Tunisie au regard de leur effet sur l’économie. Toutefois, elles ont commencé depuis des années à manifester des signes inquiétants d’essoufflement marqués notamment par la baisse des recettes, la faible compétitivité, l’accumulation des pertes et le surendettement. Cette situation s’explique a priori par un ensemble de facteurs endogènes et exogènes.

Tunisie : Le déficit budgétaire inquiétants

L’année 2017 s’est clôturée avec des déficits jumeaux records, générant de fortes pressions sur le change et l’inflation. Les perspectives de rééquilibrage s’annoncent difficiles avec des marges de manœuvre étroites. Les réserves de change sont tombées en dessous du seuil de trois mois d’importations.

L’économie mondiale est dans une phase d’expansion inobservée depuis 2012

L’activité mondiale a surpris par sa vigueur depuis un an. En effet, après plusieurs années de quasistagnation, la production industrielle dans le monde développé se montre très dynamique et croît même plus vite que dans le monde émergent. Reflétant le redressement global de la demande, le commerce mondial enregistre aussi un fort rebond. Après les craintes de déflation de la période 2015-2016, les inquiétudes se sont reportées sur les craintes d’inflation après l’élection de D. Trump et son programme de stimulus budgétaire. Depuis, l’élan conjoncturel ne cesse de durer mais des questions surgissent quant à la solidité de la dynamique à l’oeuvre.

France : quelles perspectives de croissance au premier trimestre 2018 ?

Après avoir fait l’objet d’une nouvelle légère révision en hausse, la croissance au T4 2017 est désormais estimée à 0,7% t/t. Nous anticipons son maintien sur ce rythme au T1 2018, une prévision assortie d’un risque à la baisse au regard des indicateurs disponibles à ce jour. Sur l’ensemble du trimestre, les enquêtes de confiance sont, en effet, légèrement en retrait par rapport à leur niveau moyen du trimestre précédent, suggérant une décélération de la croissance (à 0,4% t/t d’après notre modèle nowcast).

Mauritanie : Un déficit budgétaire estimé à 0,6 % du PIB en 2017 contre 0,3 % en 2016

Après la faible croissance de 0,8 % en 2015 et 1,7 % en 2016 causée par la baisse des cours du minerai de fer, une reprise est estimée à 3,6 % en 2017. Elle devrait se consolider à 3 % en 2018 et 4,6 % en 2019 grâce à la relance du programme d’investissements publics, aux réformes structurelles, au redressement des cours des métaux,

La Tunisie pourrait également toucher les dividendes de certaines réformes stratégiques adoptées depuis 2015 ?

Après deux années de stagnation (2015 et 2016) à 1%, la croissance devrait rebondir à 2,2 % en 2017, notamment grâce à sa bonne performance au troisième trimestre 2017 (1,9 % en glissement annuel). Sous réserve d’une accélération des réformes structurelles, d’une montée en puissance de l’appareil industriel pour répondre à la demande extérieure, et de l’atténuation du caractère cyclique de la croissance du secteur agricole, le PIB pourrait croître au taux de 2,8 % en 2018 et 3,5 % en 2019.

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