Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), a refusé de commenter les turbulences qui secouent les marchés financiers français suite à la dissolution de l’Assemblée nationale. Elle a réaffirmé l’engagement de la BCE à atteindre son objectif d’inflation.
« Je ne commenterai pas les situations politiques nationales », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse en réponse à une question sur l’éventualité d’une intervention de la BCE par le biais d’achats d’obligations d’urgence pour soutenir la France.
Les marchés ont réagi nerveusement à l’impasse politique en France, l’écart de rendement entre les obligations françaises et allemandes à dix ans atteignant son plus haut niveau depuis 2011. Cette prime de risque reflète les inquiétudes des investisseurs quant à la perspective politique et à la solidité de la dette française.
Lagarde a toutefois souligné que la BCE restait concentrée sur son mandat de maintien de la stabilité des prix. « Je dirai simplement qu’il est du devoir de la Banque centrale européenne de remplir son mandat et de maintenir l’inflation sous contrôle et de la ramener à son objectif », a-t-elle déclaré.
Elle a également évoqué le Transmission Protection Instrument (TPI), un outil dont dispose la BCE pour contrer les risques de fragmentation de la zone euro. « Le TPI est là et il est prêt à être utilisé si nécessaire », a-t-elle dit, sans toutefois donner plus de détails.
Points clés:
- Lagarde refuse de commenter les turbulences sur la dette française.
- La BCE réaffirme son engagement à atteindre son objectif d’inflation.
- Le TPI est disponible pour contrer les risques de fragmentation de la zone euro.