Le gouvernement italien mettra à jour son plan d’urgence pour le gaz naturel la semaine prochaine, a déclaré jeudi une source gouvernementale, ajoutant que Rome n’envisageait pas de mesures de rationnement après avoir réduit sa dépendance aux importations russes.
Le plan d’urgence actualisé prévoit toutefois des mesures plus strictes qui seraient déclenchées en cas de réduction ou d’arrêt complet des livraisons de gaz russes.
Le plan actualisé comprend différents scénarios, même le pire, et prévoit des mesures plus strictes en cas de réduction supplémentaire des flux (de gaz).
Elle a précisé que les efforts du gouvernement pour trouver d’autres fournisseurs ont permis à l’Italie de réduire ses approvisionnements en gaz russe de 40% en 2021 à environ 18% cet été. L’Italie a notamment signé des accords énergétiques avec l’Algérie, l’Angola, ou l’Egypte.
Les prix du gaz et de l’électricité ont atteint des pics historiques en Italie et dans de nombreux pays européens, Moscou ayant restreint ses livraisons de gaz à l’Union européenne à la suite de l’invasion de l’Ukraine.
Carlo Bonomi, qui dirige la Confédération générale de l’industrie italienne (Confindustria), a mis en garde cette semaine contre le risque de faillites généralisées d’entreprises si les prix de l’énergie ne baissent pas.
Il a demandé un plan gouvernemental pour le rationnement du gaz et de nouvelles subventions pour protéger les industriels.