Goldman Sachs s’attend désormais à une expansion de l’économie dans la zone euro de 0,6% en 2023, contre une contraction de 0,1% auparavant, grâce à la dynamique de la fin d’année dernière, à la baisse des prix du gaz naturel et à la réouverture des frontières chinoises.
« Nous maintenons notre conviction selon laquelle la croissance dans la zone euro sera faible en hiver compte tenu de la crise énergétique, mais nous ne prévoyons plus une récession technique », ont indiqué dans une note les économistes de Goldman Sachs.
La banque américaine anticipe une décélération du taux d’inflation autour de 3,25% à la fin de 2023, contre 4,50% précédemment.
L’inflation sous-jacente, une mesure qui exclut l’énergie et les produits alimentaires non transformés, devrait afficher une progression de 3,3% d’ici la fin de l’année mais une pression à la hausse est attendue sur les prix des services avec l’augmentation du coût de la main-d’oeuvre, ont précisé les économistes.
Pour rappel, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 9,2% sur un an en décembre, grâce au recul continu des prix de l’énergie, après un record à 10,6% en octobre.
La Banque centrale européenne devrait relever ses taux de 50 points de base en février et en mars avant de ralentir le rythme à 25 points de base; pour un taux terminal à 3,25% en mai.
Après avoir été prise à contre-pied par l’envolée des prix, l’institution de Francfort a commencé en juillet dernier à relever ses taux au rythme sans précédent de 250 points de base au cumulé.
Pour le Royaume-Uni, Goldman Sachs s’attend à une contraction du produit intérieur brut de 0,7%, contre -1% précédemment. Comme tenu des tensions sur le marché du travail britannique, la banque d’investissement table sur une nouvelle hausse de taux de 100 points de base de la Banque d’Angleterre.