L’Allemagne fait face à une période d’incertitude budgétaire. Selon des sources ministérielles, le ministre des Finances anticipe l’élaboration d’un budget provisoire pour l’année 2025 au plus tôt vers la moitié de l’année prochaine. Cette situation découle de la dissolution de la coalition du chancelier Olaf Scholz en novembre dernier, qui n’a pas permis l’adoption du budget 2025 avant cet événement.
Un budget provisoire pour assurer la continuité des services publics
Bien qu’aucun budget définitif n’ait été approuvé, un projet existant servira de base à un budget provisoire pour 2025. Cette mesure transitoire permettra d’assurer la continuité des opérations gouvernementales en attendant la formation d’un nouveau gouvernement et l’adoption d’un texte budgétaire définitif. Ce mécanisme est crucial pour éviter une paralysie des services publics et garantir la stabilité financière du pays.
Des négociations politiques complexes et un calendrier serré
L’établissement d’un budget définitif dépend étroitement des négociations en cours pour former une nouvelle coalition suite aux élections du 23 février. Si ces négociations progressent rapidement, les sources ministérielles estiment qu’une approbation parlementaire pourrait être envisageable d’ici le 11 juillet. Toutefois, ces mêmes sources soulignent le caractère ambitieux de cette projection, reconnaissant la complexité des discussions politiques.
Maintien des obligations financières malgré l’absence de budget définitif
Malgré l’absence d’un budget formellement adopté, le gouvernement allemand dispose des moyens nécessaires pour honorer ses engagements financiers. Les obligations relatives à la sécurité sociale, aux retraites et aux contrats de défense seront maintenues sans restrictions. Cette assurance vise à rassurer les citoyens et les partenaires internationaux quant à la solidité financière de l’État allemand.
Des dépenses publiques temporairement limitées
Dans l’attente de l’approbation du budget final, une restriction temporaire est mise en place concernant les dépenses des ministères. Ces derniers ne sont autorisés à dépenser que 45% des fonds alloués avant l’adoption définitive du budget. Cette mesure de précaution vise à contrôler les dépenses publiques et à éviter tout dépassement budgétaire avant la mise en place du nouveau cadre financier.