L’économie française va connaître une croissance de 0,25% au deuxième trimestre après avoir marqué le pas de janvier à mars, estime l’Insee dans une note de conjoncture publiée lundi.
Après une stagnation au premier trimestre, la deuxième économie de la zone euro devrait donc renouer avec la croissance, notamment grâce à un effet de rattrapage observé dans le secteur des services qui profitent de l’assouplissement des restrictions sanitaires annoncées en début d’année face à l’épidémie de COVID-19.
L’absence d’expansion économique au cours des trois premiers mois de l’année s’explique, selon l’Insee, par le niveau élevé de l’inflation qui a pénalisé la consommation, locomotive traditionnelle de l’économie française.
« Au total, à l’horizon de la mi-année, le glissement annuel de l’indice des prix à la consommation continuerait d’augmenter. Il s’élèverait à +5,2% sur un an en mai (après +4,8% en avril selon l’estimation provisoire), puis +5,4% en juin », dit l’institut dans sa note.
L’Insee souligne en outre qu’en l’absence du « bouclier tarifaire » sur les prix du gaz et de l’électricité conjugué à la « remise à la pompe » sur les prix de l’essence, « la prévision pour mai serait rehaussée d’environ 2 points de pourcentage et dépasserait donc +7% ».