L’inflation britannique a ralenti de façon inattendue en septembre mais ce repli ne constitue probablement qu’un soulagement temporaire pour les consommateurs et ne devrait pas remettre en cause la hausse attendue des taux de la Banque d’Angleterre (BoE), possiblement dès le mois prochain.
Les prix à la consommation en Grande-Bretagne ont progressé de 3,1% sur un an le mois dernier, après 3,2% en août, selon les données publiées mercredi par l’Office national de la statistique (ONS).
Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur une inflation de 3,2% en septembre, même si 11 des 34 analystes sondés avaient prédit un ralentissement.
Ce chiffre ne devrait pas modifier les attentes concernant la BoE qui devrait devenir la première grande banque centrale à relever ses taux, les investisseurs pariant de plus en plus sur une annonce lors de la prochaine réunion de politique monétaire du 4 novembre.
Dimanche, le gouverneur de la BoE, Andrew Bailey, a de nouveau envoyé un message indiquant que la banque centrale se préparait à relever ses taux d’intérêt pour la première fois depuis le début de la crise liée à la pandémie de COVID-19 face aux pressions inflationnistes.
Le mois dernier, la BoE a dit s’attendre à ce que l’inflation dépasse légèrement 4% lors du dernier trimestre de 2021 mais depuis, les prix de l’énergie ont continué de grimper.