Le ministre allemand de l’Économie, Robert Habeck, s’est rendu à Pékin pour apaiser les tensions suite à la décision de l’UE d’imposer des droits de douane sur les véhicules électriques chinois.
Pas de « punition », mais un « terrain de jeu équitable »
Habeck a déclaré que ces droits ne visaient pas à « punir » la Chine, mais à compenser les subventions présumées accordées aux constructeurs chinois et à garantir un « terrain de jeu équitable » pour les entreprises européennes.
Pékin dénonce une « guerre commerciale » et défend ses champions nationaux
La Chine a répliqué en accusant l’UE de déclencher une « guerre commerciale » et en défendant son industrie des véhicules électriques, qu’elle qualifie de fruit d’une concurrence féroce et d’avantages technologiques, de marché et de chaîne d’approvisionnement.
Zheng Shanjie, responsable de la planification économique de l’État chinois, a appelé l’Allemagne à jouer un rôle de leader au sein de l’UE pour trouver une solution mutuellement acceptable.
Vers une escalade des tensions ?
Cette affaire met en lumière les tensions croissantes entre l’Europe et la Chine sur les questions de commerce et de concurrence. Il reste à voir si les déclarations de Habeck suffiront à apaiser les Chinois ou si cette affaire va déboucher sur une escalade des tensions commerciales.