L’économie française a probablement progressé de 0,25% au troisième trimestre par rapport au précédent, a annoncé lundi la Banque de France (BdF), qui a revu légèrement à la baisse sa précédente estimation de croissance de 0,3% du produit intérieur brut (PIB), principalement en raison de la faiblesse de l’activité dans l’industrie.
« Dans un environnement économique marqué par la crise énergétique et les difficultés d’approvisionnement et de recrutement, l’activité continue à résister globalement, mais l’industrie est plus affectée que les autres secteurs », écrit la Banque de France dans son nouveau point de conjoncture.
L’activité dans l’industrie, un secteur en difficulté, est restée stable en septembre, tandis que dans les services, elle a continué à croître, selon l’enquête de la BdF auprès des chefs d’entreprise.
D’après la Banque de France, comme le mois dernier, les chefs d’entreprises ont fait état d’une incertitude accrue, essentiellement en raison des inquiétudes sur la flambée des prix et la disponibilité en matière d’énergie.
Pour le mois d’octobre, ils anticipent une stabilité de leur activité dans l’industrie et une progression probablement plus lente que les mois précédents dans les services, principal moteur de l’économie.
La semaine dernière, l’Insee a déclaré, dans une enquête distincte, prévoir une croissance de 0,2% pour le troisième trimestre et une stagnation du PIB pour la période octobre-décembre.
La croissance de l’économie française est ressortie à 0,5% au deuxième trimestre.