L’Italie prépare un nouveau plan de relance d’un montant de 13 milliards d’euros pour aider les foyers et les entreprises à faire face à la hausse des coûts de l’électricité, du gaz et de l’essence, a déclaré lundi la vice-ministre de l’Economie Laura Castelli.
Ce programme, qui s’ajoute aux quelque 33 milliards d’euros déjà prévus depuis janvier, devrait être l’une des dernières décisions du président du Conseil, Mario Draghi, qui a démissionné la semaine dernière, ouvrant la voie à des élections anticipées le 25 septembre.
Parmi les mesures à l’étude, le gouvernement pourrait exonérer temporairement de la TVA les produits de consommation courante tels que les pâtes et le pain, a déclaré Laura Castelli à la chaîne de télévision Radio 24.
Une subvention pour soutenir les entreprises dont les dépenses de gaz et d’électricité représentent une part importante de leurs charges et les ménages à faibles revenus est également à l’étude, a ajouté la vice-ministre.
Ces mesures seront financées par des économies ou des recettes dans d’autres secteurs du budget de l’État et ne pèseront donc pas sur le déficit public, a précisé Castelli.
L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) s’est établi à 8,5 % en juin en Italie, en hausse par rapport à l’augmentation de 7,3 % enregistrée en mai.
« L’inflation n’a jamais été aussi élevée depuis 1986. C’est un phénomène qui érode considérablement le pouvoir d’achat des Italiens », a déclaré la vice-ministre.