La Grande-Bretagne et le Canada sont parvenus samedi à un accord de « continuité commerciale » censé garantir les échanges bilatéraux de biens et de services après le Brexit.
Ces échanges représentent chaque année 20 milliards de livres (environ 22,5 milliards d’euros).
Les deux pays se sont parallèlement engagés à approfondir leurs liens commerciaux et prévoient des négociations sur un « accord sur mesure » l’année prochaine.
Londres est engagé dans la négociation de plusieurs accords commerciaux de « continuité » de ce type, l’idée étant de ne pas trop perturber les échanges commerciaux une fois le divorce avec l’Union européenne réellement en vigueur, le 31 décembre prochain.
Formellement, le Royaume-Uni a quitté l’UE le 31 janvier dernier mais est alors entré dans une période de transition durant laquelle il reste soumis aux règles européennes, et donc aux accords commerciaux négociés par la Commission européenne au nom des Etats membres de l’UE. Cette période transitoire s’achève à la fin de l’année.
Nombre de ces accords de « continuité » reprennent les termes déjà intégrés dans les accords passés au niveau européen.
« L’accord de ce jour (avec le Canada) conforte 20 milliards de livres de commerce et maintient de la certitude pour des milliers d’emplois », a commenté la ministre britannique au Commerce, Liz Truss, dans un communiqué.
« Nous espérons conclure un nouvel accord plus ambitieux l’année prochaine avec l’objectif de créer davantage de possibilités pour les entreprises et d’améliorer l’existence des habitants de notre pays. »
Selon le ministère britannique du Commerce international, cet accord couvrirait aussi le commerce numérique, l’environnement et l’affirmation des femmes en matière économique.
D’après les données gouvernementales, Londres a conclu des accords de commerce avec 53 pays avec lesquels les échanges représentent un total de 164 milliards de livres.