Les Bourses européennes ont fini dans le vert jeudi, les investisseurs espérant que la désinflation observée aux Etats-Unis amènera la Réserve fédérale à arrêter la remontée de ses taux d’intérêt après la réunion de juillet.
À Paris, le CAC 40 a pris 0,64% à 7.380,21 points. Le Footsie britannique a gagné 0,34% et le Dax allemand 0,78%.
L’indice EuroStoxx 50 a avancé de 0,82%, le FTSEurofirst 300 de 0,73% et le Stoxx 600 de 0,65%.
Malgré les mauvais chiffres du commerce extérieur chinois, les marchés européens ont su tirer parti du ralentissement de la hausse des prix aux Etats-Unis. Sur les douze mois à fin juin, l’indice des prix à la production n’a augmenté que de 0,1%, sa plus plus faible progression depuis août 2020, après +0,9% en mai.
Les stratèges de Citigroup ont indiqué dans une note qu’une croissance plus lente de l’emploi et des prix à la consommation de base plus faibles que prévu « apportent enfin un certain soutien au discours de la Fed selon lequel l’offre et la demande s’équilibrent, permettant à l’inflation de se calmer ».
A Wall Street, l’indice Dow Jones gagne 0,13%, le Standard & Poor’s 500 0,55% et le Nasdaq Composite 1,07%.
VALEURS
Dans l’actualité des entreprises, Casino a cédé 2,53% après avoir fait état d’une perte au deuxième semestre et de l’abaissement de sa perspective de bénéfice annuel.
L’horloger Swatch a gagné 6,90% après avoir a enregistré une croissance record sur les six premiers mois de l’année, à la faveur de la levée des restrictions sanitaires en Asie et d’une activité soutenue en Europe et en Amérique du Nord. Lanterne rouge du CAC 40, Schneider Electric a perdu 2,07%, Bank of America aurait abaissé son conseil à « sous-performance », selon des sources de marché.
TAUX
L’évolution encourageante de l’inflation aux Etats-Unis, en suggérant que les taux d’intérêt pourraient bientôt atteindre un niveau terminal, profite aux emprunts d’Etat.
Le rendement des Treasuries à dix ans baisse de 5,9 points de base à 3,8025%. Son équivalent allemand a fini à 2,46% après avoir ouvert à plus de 2,55%.
CHANGES
Le dollar reste sous pression, l’indice mesurant son évolution face à un panier de grandes devises atteint un creux depuis avril 2022. L’euro s’affiche à 1,1189 dollar, en hausse de 0,55%. La monnaie unique se dirige vers un sixième journée positive, sa plus longue séquence de hausses face au dollar cette année.
La livre sterling a inscrit un nouveau pic de 15 mois, l’économie britannique s’était moins contractée que prévu au mai (-0,1%, contre -0,3% pour le consensus Reuters).
PÉTROLE
Sur le marché du pétrole, le Brent 0,86% à 80,8 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 0,83% à 76,38 dollars.