Le constructeur allemand a, pour la deuxième fois cette année, revu à la baisse ses prévisions de bénéfices, faisant chuter son cours de bourse de 6,80% à 55 euros. Cette annonce a entraîné une onde de choc sur l’ensemble du secteur automobile européen, avec des baisses significatives pour des groupes comme Forvia (-4%), Valeo (-3,2%), Renault (-2,2%) et Stellantis (-2,7%).
La faiblesse persistante de la demande chinoise, particulièrement dans le segment du luxe, est pointée du doigt comme la principale raison de cette dégradation. Les analystes de RBC soulignent le caractère inattendu de cette nouvelle, d’autant plus qu’aucun avertissement n’avait été émis préalablement. Si BMW avait attribué sa récente révision à des problèmes d’approvisionnement, Mercedes évoque quant à elle un contexte macroéconomique chinois défavorable.
Cette situation met en évidence la vulnérabilité du secteur automobile haut de gamme face aux fluctuations économiques mondiales. Les investisseurs s’inquiètent désormais d’une demande durablement atone en Chine, premier marché automobile mondial.